Impacts socio-économiques des inégalités de genre sur la fécondité à Ouagadougou : éclairage à partir des donnees de l’observatoire de population de Ouagadougou
Abstract
Contexte : Parmi les facteurs de la fécondité élevée en Afrique Sub-saharienne, on met souvent en avant les inégalités de genre. Cependant, les recherches se contentent souvent de mesurer la fécondité selon les caractéristiques de la femme sans son conjoint. Il s'agit donc de confronter le statut des deux conjoints dans les couples.Données et méthodes : Ce travail utilise les données de l’Observatoire de Population de Ouagadougou et mesure les inégalités de genre à l’aide du test de Log-rank et du modèle d’Andersen et Gill.Résultats : Les résultats ne montrent aucune différence significative selon l’éducation mais une femme qui a une activité rémunératrice dont le conjoint est sans emploi a environ 50% de moins de risque d’avoir un enfant par rapport à celle qui n’a aucun emploi et dont le conjoint a un revenu.Conclusion : L’inégalité dans le niveau d’éducation des conjoints ne semble pas avoir d’impact sur la fécondité, mais celle de l’emploi est très marquante.Downloads
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